La nuit ? masse de phosphorescences dorées
vide glacé vrillé par flagelles, éclairs noirs
La nuit ? monticule, assaut en préparation
fourmillant autour du corps ? la nuit granuleuse?!
L’obscurité ? luminescente pulsation,
accumulation de sédiments de noirceur,
mouvement continu de minéralités
comme une dune assoiffée de progression.
La nuit ? suspendue dans l’air, rampant vers le corps,
le surprenant dans sa solitude échouée
qui a déjà creusé
bien des vides autour d’elle.
La nuit ? qui fond sur sa proie
en dernier ressort :
deux forces creuses ne
peuvent que fusionner.